Slize Shadow Etranger
Nombre de messages : 26 Age : 35 Date d'inscription : 31/05/2006
| Sujet: [Fiche présentation] Slize Shadow -Validé- Ven 25 Aoû 2006, 04:15 | |
| Prénom & Nom : Slize Shadow
Surnom : Aucun pour le moment
Age & Date de Naissance : 21 automnes environ, date exacte inconnue, les parents de Slize n’ayant jamais appris à lire ou à écrire ils ne savaient rien d’une date précise.
Lieu de Naissance : Royaume d’Ascalon dans sa petite maison dans une clairière non loin de l’académie de Nolani, maison protégée des Charrs par la magie du lieu et de ceux qui s’y trouvaient.
Originaire de Tyrie ou de Cantha: Originaire de la Tyrie, royaume d’Ascalon.
Profession : Guerrier
Apparence/Physique : Slize est plutôt grand (presque 6 pieds de haut) et est d’une corpulence très musculeuse. Aux divers points où son armure ne recouvre pas sa peau légèrement bronzée on peut observer de multiples cicatrices et il se trouve toujours de nouvelles marques d’écorchures, coupures et autres brûlures. Son bras droit lui a une forme légèrement bizarre juste avant le poignet. Son armure, peu composée de métaux mais surtout de cuir, a été enchantée afin de lui fournir un appui d’énergie si le besoin s’en faisait sentir. De ce fait, elle ne le protégeait que très peu, recouvrant à peine son torse et dévoilant ses jambes ainsi que ses bras. Mais il s’en fichait, il avait appris à tirer parti de cette faiblesse en profitant de son agilité, supérieure à celle de guerriers engoncés dans une armure de plaques, incapables de voir autour d’eux et de se mouvoir avec agilité. Quand il ne se bat pas, il se drape toujours d’une cape noire comme les ténèbres du monde et la troque contre une cape plus adaptée au combat arborant l’insigne du Cercle de Melandru quand vient le temps de se battre.
Caractère : Slize est plutôt froid et distant. La plupart des gens sont mal à l’aise autour de lui, comme si les morts qu’il avait fait le maintenaient à l’écart des vivants. Il est très méfiant des gens en général. Dans son regard on peut voir la violence, la démence et la flamme de la détermination. Par contre, l’intelligence n’y brille pas. Il se montre sans hésitation cruel, vil, abrupt et mauvais avec quiconque n’est pas son ami. Cependant, une fois que quelqu’un a fait ses preuves aux yeux du guerrier, il pourra compter sur lui pour aller dans l’Outre monde chercher son esprit errant s’il le faut ! Enfin, de l’alcool lui fera toujours plaisir, et lors des occasions où il boit beaucoup il sera souvent bien plus amical, bien qu’immensément plus violent avec quiconque lui cherchera des ennuis. Il voue une haine sans fin au Charrs.
Famille : Slize est né d’un père et d’une mère éleveurs de poules, tous deux illettrés. Il avait 3 frères et 1 sœur plus jeunes que lui, et une sœur plus âgée. Avant la Fournaise, il s’était beaucoup attaché à une jeune fille de son âge nommée Solenn.
Histoire : Du plus loin que remonte sa mémoire, Slize a toujours apprécié se battre. Quelques mois seulement après être capable de marcher assurément il usait de ses mains libérées pour attaquer son entourage avec pratiquement tout ce qui lui passait sous la main. Fort heureusement pour sa famille, il était alors incapable de se saisir de la hache de son père – destinée à décapiter les volailles qui caquetaient dans une petite cour fermée – et tous les autres objets dangereux se trouvaient hors de sa portée. Quand il repensait à ses premières années de vie, il repensait à Solenn, à ses longs cheveux dorés comme les feuilles d’automne, à son rire qui l’enchantait, à leurs jeux de moins en moins innocents au fur et à mesure qu’ils grandissaient… il repensait à leur amour… puis il flanquait un puissant coup de poing dans quoi qu’il puisse se trouver devant lui. Le jour de la Fournaise restera éternellement gravé dans sa mémoire. Il s’était juré de ne jamais oublier ce jour qu’il maudissait. Il avait eu de la chance de s’en être sorti en vérité. Ce jour-là, il était – comme presque tous les autres jours en fait – avec Solenn. Ils se baladaient tranquillement, profitant de ces heures paisibles ensemble, lorsque, tombant de nulle part, un immense cristal s’écrasa puissamment contre les murs de l’académie, éventrant ses murs. Comme un signal de départ, plusieurs dizaines de cristaux similaires commencèrent à pleuvoir comme des gouttes de mort resplendissantes. Aussitôt, ils coururent vers la maison de Slize. Ce dernier enjoignant sa compagne à aller plus vite, la tirant par la main et la relevant quand elle trébuchait. Tout autour d’eux, ils entendaient les cristaux géants qui tombaient. Ils n’étaient plus qu’à quelques mètres et pouvaient voir par portes et fenêtre toute la famille qui leur criait de venir se réfugier plus vite, quand un des projectiles disproportionné s’écrasa de toute sa masse dans la maison. Le souffle les projeta tous deux en arrière comme des poupées de chiffon et ils atterrirent lourdement sur le sol. Slize retomba sur son avant-bras droit et sentit quelque chose craquer quand le reste de son corps toucha le sol. Il se releva avec peine et observa l’insoutenable scène : là où se trouvait il y a quelques secondes sa maison se trouvait à présent un gros cristal luisant à la lumière du soleil d’automne. En même temps que la douleur qu’il éprouvait sentimentalement d’avoir perdu sa famille et son foyer, il sentit dans son avant-bras la douleur qui remontait. Il observa et vit que bras faisait un angle avant le poignet. Douleur et désespoir lui firent pousser un hurlement tandis qu’il tombait à genoux. Solenn s’approcha doucement de lui. -Il faut partir, on ne peut plus rien. lui dit-elle d’une voix douce et tremblante. Mais il ne pouvait se résoudre à bouger. -S’il-te plaît… l’implora-t-elle, l’attrapant sous les bras pour le relever. Slize se décida enfin à bouger. Mais contre toute attente, il se dirigea vers les restes fumants de sa maison, sa compagne derrière lui sans mot dire. Il s’arrêta dans ce qui restait de la petite cour – une petite terrasse de terre meuble – et, regardant à sa gauche, sembla trouver ce qu’il cherchait car son regard sembla s’illuminer un peu. Il avança de quelques pas vers le cratère et se saisit de la hache, toujours plantée dans son billot. Il testa un peu ses capacités avec sa main gauche. Il était habitué à des longs bâtons fins qu’il tenait dans la main droite, et le voilà qu’il se retrouvait avec une courte et légère hache dans la main gauche. -Maintenant on peut y aller. annonça-t-il d’une voix rauque. Ils coururent en direction de la maison de Solenn, la retrouvant en pareil état. le jeune homme serra son amante dans ses bras afin de la réconforter. Après quelques heures, ils partirent en direction de l’académie en espérant que quelqu’un ait survécu afin de les aider. Arrivés en vue de l’immense bâtiment, ils furent saisis d’un frisson d’effroi : l’académie était pillée par une vague de Charrs qui semblait sans fin. Les quelques survivants de l’académie furent massacrés, achevés sans hésitation. Ils passèrent les jours qui suivirent cachés, observant anxieusement le ciel rougir et se couvrir de nuages noirs menaçants. Ils se nourrissaient du peu qu’ils trouvaient et savaient comestibles. Le bras de Slize était maintenu par une attelle de fortune et il s’entraînait à se battre de la main gauche. Un funeste jour, affamés, épuisés et à bout de force, ils retournèrent à l’académie Nolani, espérant y trouver de la nourriture et un abri plus sûr que les cavernes où venaient parfois des Dévoreurs ou des Grawls, voire même – mais ils savaient que cet espoir était vain - quelqu’un d’encore vivant qui pourrait les aider. Se glissant dans l’académie en ruine, ils fouillèrent toutes les pièces, trouvant des victuailles dont ils se goinfrèrent immédiatement afin d’apaiser les cris de leurs estomacs. Un peu partout se trouvaient des gens morts, ajoutant à l’atmosphère lugubre du lieu. Ils arrivèrent finalement dans une chambre miraculeusement intacte. Ils s’y enfermèrent afin de pouvoir enfin se reposer convenablement, la pièce n’ayant qu’une toute petite fenêtre en hauteur pour ouverture qui ne suffirait à rien de dangereux pour entrer. Ils se couchèrent sur le lit sale qui leur semblait pourtant d’un luxe inestimable après la roche et s’endormirent presque aussitôt. Ils se réveillèrent au bout d’une éternité. Ils avaient à nouveau faim. Slize décida de sortir pendant que Solenn resterait. Le jeune homme arpenta les couloirs désolés à la recherche de nourriture. Au bout de quelques heures d’investigation, il entendit un bruit étrange. Tendant l’oreille, il reconnut des Charrs. Il tourna les talons et courut aussi vite qu’il le pouvait. Malheureusement, ceci alerta les Charrs qui se lancèrent à sa poursuite. Il fonça et arriva épuisé dans la chambre où lui et son amie s’étaient réfugiés. Il bloqua la porte avec ce qu’il pouvait tout en lui expliquant la situation. Derrière la porte, les Charrs tentaient de forcer le barrage. -Il n’y a plus qu’une issue : la fenêtre. annonça Slize. Il grimpa comme il pouvait au mur de pierre et se glissa au mieux par la fenêtre, aidé par sa compagne qui le poussait. En arrivant dehors, il vérifia que tout était tranquille et il commença à aider Solenn à monter. Elle en était à la moitié quand la porte céda et les Charrs entrèrent rapidement dans la petite pièce. Trois d’entre eux commencèrent à tirer la jeune femme en arrière. Elle cria et se débattit comme elle pouvait, mais elle reculait toujours plus, inexorablement. Quand il le put, Slize s’appuya des pieds sur le mur afin de tirer le bras de sa bien-aimée avec plus de force encore. Puis, sans qu’il comprenne trop pourquoi, il tomba à la renverse en arrière, plus aucune résistance ne lui étant opposée. Simultanément, un sorte de craquement et de déchirement écoeurant parvint à ses oreilles, et presque immédiatement après il entendit un cri affreux, et constata avec effroi qu’il n’avait entre les mains que le bras droit de Solenn ! Il erra longtemps, se réfugiant aux Cimefroides dont il avait entendu parler, espérant que les nains pourraient l’aider. Là-bas, ils soignèrent son bras et l’entraînèrent à se battre afin qu’il puisse un jour prendre sa revanche sur les Charrs. | |
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