Valenta Geïs Maître
Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 14/08/2006
| Sujet: [Fiche Présentation] Valenta Geïs - Validée - Jeu 15 Fév 2007, 12:51 | |
| Prénom & Nom : Valenta Geïs
Surnom : Val’ (diminutif)
Âge & Date de Naissance : Date de naissance inconnue Âge estimé entre 11 et 13 ans
Lieu de Naissance : Lieu de naissance inconnu
Originaire de Tyrie
Famille : Orpheline, Valenta n’a aucun souvenir de ses parents. Elle ignore tout de sa famille…
Profession : Valenta n’est encore qu’une enfant mais il n’y a qu’à la voir absorbée par ses lectures pour comprendre qu’elle est passionnée par la Magie des Elémentalistes et des Envoûteurs.
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Valenta est une jeune fille gracile au teint pâle et aux yeux bleu nuit. Ses cheveux sont blancs et coupés assez courts, bien que suffisamment longs pour dissimuler les beaux yeux sombres de la petite demoiselle. Son visage enfantin affiche un masque détaché, indifférent, presque sévère... Mais dans son regard se reflètent parfois tristesse et mélancolie... Valenta porte généralement des tenues sombres, parfois rehaussées de motifs blancs, ou encore pourvues de boucles et autres accessoires en argent. Elle ne se sépare jamais d'un collier mais, par une mystérieuse coïncidence, il est impossible d'en voir le médaillon, toujours dissimulé par les tenues de Valenta.
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"Valenta Geïs ?"
"Une demoiselle qu'on aperçoit souvent seule, toujours à l'écart des autres ; Une jeune fille qui ne sourit pas et parle peu ; Une petite qui parle de façon incompréhensible ; Qui est parfois si discrète qu'on en oublie sa présence ; Une enfant qui ne sait faire confiance à personne ; Une fillette à qui on a ravit son enfance, son insouciance ; Que l'on n'a jamais vue pleurer ; Une gamine froide et distante qui pose sur vous un regard glacial ; Qui semble vous toiser avec mépris ; Une pauvre créature apeurée qui a connu déjà trop de malheurs ; Qui semble retomber en enfance parfois ; Une fille mystérieuse, impossible à cerner…"
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Il y a de cela quelques temps…
"Val’ tu n’es pas blessée ?!"
Non elle ne l’était pas… Elle se tenait là, debout, tremblant de la tête aux pieds. Tenant le livre qu’elle lisait un instant plus tôt, fermement serré contre son cœur battant à tout rompre. Elle était paralysée par la peur et des larmes continuaient de couler le long de ses joues fort pâles… L’Elémentaliste s’approcha et s’accroupit devant elle, mais la petite fille avait le regard fixé sur le corps carbonisé de ce qui l’avait attaquée. Elle était secouée de sanglots et ne répondait pas aux paroles douces et apaisantes de l’Elémentaliste. Ce ne fut que lorsqu’il posa une main sur son épaule qu’elle eut un sursaut de surprise et qu’elle vint trouver refuge dans les bras de l’homme qui venait de la sauver…
Lorsqu’elle parvint enfin à retrouver son calme, l’Elémentaliste lui prit la main et l’emmena à l’écart de la dépouille encore fumante. La petite serrait si fort sa main que ses ongles s’y enfonçaient, mais il ne dit rien. Il comprenait… Ils suivirent le sentier de graviers avant d’atteindre le muret sur lequel aimait se percher Valenta pour lire ou observer les environs. Sans prévenir, l’Elémentaliste souleva l’enfant et la reposa sur le muret où lui-même prit place. Ni l’un ni l’autre ne prit la parole, ils se contentaient d’écouter les oiseaux chanter et le vent souffler dans les arbres. Ce silence était nécessaire, mais lorsqu’il fut bon de le rompre, Valenta tira sur la manche de la tunique de l’Elémentaliste :
"Maître… Quelle était cette créature?"
L’Elémentaliste fut ému par cette question, car si la petite avait eu très peur, elle ne souhaitait pas, comme d’autres l’auraient sûrement préféré, qu’on la rassure, qu’on lui dise que tout allait bien, qu’il n’y avait plus rien à craindre, que cette créature s’était égarée, qu’il n’y en avait pas d’autres, etc. Non! Ce que voulait Valenta était « tout » : les moindres détails jusqu’aux plus insignifiants. Même si c’était effrayant, même si c’était dangereux : elle voulait tout savoir. Le fait d’être une enfant ne voulant pas dire qu’il fallait lui cacher la vérité, au contraire.
Ce n’est pas en lui inventant des fables qu’on protège un enfant de la dure réalité du monde…
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